Comment faire son extension ossature bois ?

Par : Zoë - Catégories : Ossature bois

Vous vous sentez à l'étroit dans votre maison ? Ou vous cherchez tout simplement à gagner en bien-être ? Nous avons la solution pour vous !

Une extension en ossature bois vous permet d'ajouter à votre habitation une véritable pièce de vie, utilisable au quotidien. C'est un espace jouxtant la maison, qui vient prendre de l'espace sur le jardin. La construction est à la fois simple et rapide. Elle peut être avec toiture plate ou toiture en pente. Et souvenez-vous que le bois est un matériau naturellement écologique, renouvelable et isolant !

Cet édifice présente de nombreux avantages : confort, spaciosité, aspect moderne... Le bardage en bois, très esthétique, s'adapte parfaitement aux constructions du même matériau, mais le contraste est aussi très intéressant avec le crépis ou la pierre. Le toit plat, quant à lui, offre un look très contemporain à l'habitation.

De plus, il vous est possible de réaliser les travaux de votre côté en faisant l'acquisition d'un kit ou en montant le tout vous-même. Pour y voir plus clair, voici nos conseils pour bien réussir l'aménagement de votre extension en ossature bois.

À quoi servirait l'extension ?

C'est, évidemment, toujours la première étape. Avant d'acheter les matériaux ou de débuter les travaux, vous devez savoir à quel usage vous destinez votre future extension. Un agrandissement du salon ? Un bureau ? Une chambre d'amis ? Un atelier ? Les applications ne manquent pas, car nous avons tous besoin d'une pièce supplémentaire ! La vocation retenue vous permettra de savoir quelle sera la surface nécessaire et quel aménagement vous devrez prévoir. Regardez bien où vous voulez l'installer et où cela ne vous gênera pas. Vous pourrez ainsi dresser vos plans vous-même, ou en faisant appel à un architecte.

Comment préparer les fondations ?

Avant d'acheter les matériaux, il vous faudra faire en sorte que votre édifice repose sur des bases solides ! Pour cela, vous devez respecter deux étapes :

 

  • Le dallage en terre-plein

Le dallage en béton qui soutiendra votre construction devra être d'une épaisseur de 12cm minimum et s'élever au moins à 20cm au-dessus du niveau naturel de votre terrain. Attention cependant, car ces indicatifs peuvent varier en fonction du sol et du climat dans lequel vous vous trouvez. Nous vous conseillons de réaliser une armature en treillis soudé pour obtenir du béton armé. Avant de couler la dalle, vous pouvez stabiliser le fond avec une couche de graviers. Une fois le dallage effectué, vous pouvez rajouter un isolant par-dessus la dalle.

 

  • La lisse basse

Cet élément sert d'appui à la structure, et permet de gommer les anfractuosités de la dalle. Par conséquent, sa largeur doit au minimum équivaloir à celle des montants. Pour éviter que l'humidité ne gagne l'ossature, il est important de la protéger à l'aide d'un feutre bitumé ou d'un autre matériau comparable. Il existe deux manières de l'ancrer dans la dalle de béton : par scellement chimique ou via des chevilles à expansion métalliques. Les fixations doivent être espacées d'environ un mètre. Prévoyez de les doubler là où seront vos ouvertures !

Comment monter son extension ?

Enfin, le temps est venu pour votre extension de prendre place. Pensez à vous munir d'une visseuse sans fil, d'un marteau, d'une scie circulaire, sans oublier la visserie et la quincaillerie. Il ne vous manque plus que quelques bons copains bricoleurs prêts à vous donner main-forte !

 

1) Première étape : l'ossature. Petite particularité ici, vous n'aurez pas besoin des quatre murs vu que vous l'adossez à une autre construction.

 

Pour la dresser, veillez bien disposer les montants tous les cinquante centimètres environ. Vous devrez ensuite ajouter des traverses hautes, basses et intermédiaires pour assurer la solidité de votre structure.

Important : les trois parois doivent être assemblés bien à plat.

En commençant d'abord par un mur, puis en le fixant au deuxième. La règle est de les monter par paire. Avant de clouer, vérifiez les réglages à l'aide d'un serre-joints. Si cela ne forme pas d'angle droit, recommencez. 

 

2) Pour assurer une bonne adhésion à la structure déjà existante, vous devez obligatoirement dégarnir les liaisons murs/charpentes. Et démontez les anciens chéneaux.

 

3) Vous pouvez maintenant dresser vos trois pans de murs. Stabilisez-les et fixez-les à votre abri. Cette étape ne prend généralement que quelques heures de votre temps. Et moins si vous êtes accompagnés ! Votre extension devrait commencer à prendre forme !

 

4) Après cela, à vous d'ajuster vos planches en OSB sur l'ossature. C'est un vrai support pour l'isolant, continuez d'être minutieux.

 

5) Lors de l'intégration à la maison, faites attention. C'est le moment où il faut être le plus précautionneux. Si vous avez une différence au niveau du sol, vous pouvez la corriger au moment de poser l'isolation intérieure.

 

6) Vous pouvez passer à la pose du toit. Nous vous conseillons d'utiliser des planches d'OSB d'une épaisseur de 22mm. Ajoutez par-dessus une membrane en EPDM pour assurer l'étanchéité.

 

7) Dans l'épaisseur de votre ossature, entre les montants, emboîtez les panneaux isolants puis recouvrez-les avec une couche de pare-vapeur.

 

8) Puis, entre les chevrons, isolez avec des panneaux de laine minérale, roche par exemple.

 

9) Pour installer les plaques de parement, incrustez en premier des fourrures métalliques.

 

10) Il ne vous manque plus qu'à poser le bardage.

Une pose horizontale ne permet pas à la pluie de bien ruisseler. Vous aurez cependant la possibilité de changer quelques lames proches du sol.

Une pose verticale, quant à elle, résiste beaucoup mieux. Mais quand votre bardage sera usé, il faudra le remplacer intégralement. 

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